Otto Preminger : sur quelques grands principes de sa mise en scène
Texte sur Exodus, paru dans La presse nouvelle magazine ( 2017 ?)
Notes sur quelques principes de mise en scène dans le cinéma d’ Otto Preminger
Notes sur quelques principes de mise en scène dans le cinéma d’ Otto Preminger.
Le cinéma de Preminger est souvent vu comme possédant une froideur objective dans la mise en scène , une tendance comparée parfois à la distanciation brechtienne. On y perçoit bien de prime abord un monde comme montré du dehors, or tout tend dans le développement des films à aller de ce dehors vers le dedans, dans un regard réfléchissant un monde ou des personnages en devenir ...Tout le mouvement de presque l’ensemble de ses films conduit de ce dehors , vers l’identification du spectateur avec le personnage ou avec l’avancé du récit filmique , mais cette identification , ne devient jamais complètement effective. Ce qui compte chez Preminger, c’est cette tendance, ce mouvement allant du dehors vers le dedans et relevant d’une démarche dialectique très profonde. La force dialectique tient aux ressorts de l’évolution du récit, qui nous conduit pas à pas dans le parcours accompli par ses personnages dont l’action doit résoudre des conflits nés d’événements souvent complexes.
Chez Preminger comme chez Antonioni , existe très fortes l’intuition du temps et de l’espace de manière très organisée. L’espace étant toujours inséparable du temps, mais chez Antonioni, le monde représenté est en fait métaphysique, dans un espace qui contient le temps et qui demeure d’une certaine manière statique, alors que chez Preminger le monde est physique et de conception matérialiste . Cela est dû à une mise en scène très active pour rendre l’espace et le temps très prégnants, au point de nous faire ressentir les mouvements souterrains de ce qui agit pour le devenir du personnage ou du monde et ce devenir s’incarne le plus souvent dans un développement lent d’un récit imposant de multiples ramifications complexes mais toujours en concordance avec le drame. (cf : Le Cardinal, Tempête à Washington, Que vienne la nuit …)
Dans l’émission de radio avec Gerard Legrand , Olivier Eyquem et Jean- Claude Biette, que j’ai réalisée dans les années 1990 à propos de Preminger, je rapprochais sa conception du plan séquence de celle de Kenji Mizoguchi, tant en raison de la durée et de l’intensité dramatique de l’action que dans la rigueur des choix de placement de caméra même si le choix de la distance diffère chez les deux metteurs en scène, mais la logique est la même : une magistrale maitrise du placement des personnages à l’échelle du décor naturel ou en intérieur. Mes invités tombèrent d’accord avec ce rapprochement du plan séquence mizoguchien et premingerien.
Preminger est un des grandes cinéastes de la limpidité de ce qui est « raconté » et que, rien, dans la mise en scène n’obscurcit. Le travail de mise en scène est d’une telle transparence , que que l’on voit à l’écran semble « naturel ». C’est à l’inverse de la démarche d’un Orson Welles, où la mise en scène se montre, s’auto désigne et peut apparaître greffée, excroissance dont on voit l’artifice et les coutures , une opacification du propos voulue par Welles. Alors que Citizen Kane apparaît comme un puzzle car le monde baroque wellsien fonctionne sur la fragmentation et l’assemblage d’obets hétéroclites, dans le cinéma de Preminger , tout coule limpide et organique, la mise en scène elle-même est coulée dans la matière du sujet pour y faire corps, sur tous les plans : jeu d’acteur, conception de l’espace et du temps, développement du récit Tempête à Washington , Rivière sans retour, Exodus ... sont, à ce titre exemplaires
Il peut paraitre contradictoire d’utiliser le mot intuition, pour un cinéaste qui possède la maîtrise totale des outils de mise en scène simultanément liés, indissociables pour leur avancée lente du récit vers le destin des personnages ou du monde représentés. Rivière sans retour en est un bon exemple. Ce film n’est pas, au départ, un projet personnel de Preminger qu’il produit (rappelons que Preminger est un des rares réalisateurs à être dans les années 1950-1960 également producteur, comme Howard Hawks ou Robert Aldrich), mais c’est un film de « commande » pour une réalisation qu’il devait à la Fox. La culture de l’Ouest américain ,avec le western, est très éloigné de celle de Preminger. Né en 1905 à Wiznitz, au cœur de la Bucovine juive et hassidique de l’Empire austro hongrois , Preminger y vit ses dix premières années. Arrivé en 1915, à Vienne avec sa famille , il se passionne pour le théâtre et après avoir joué, il devient assistant de Max Reinhardt , puis célèbre directeur de théâtre en Autriche où il met en scène de nombreuses pièces. Preminger est donc un intellectuel de la Vieille Europe , mais qui sait trouver immédiatement dans un western comme Rivière sans retour , le juste placement de ses personnages à échelle du décor dans une vaste nature, liant par la mise en scène le propos du film à la sérénité ou à la fureur de la rivière pour montrer les sentiments et l’évolution des personnages. Riviere sans retour montre cette évolution, de personnages devenant et qui ne seront pas les mêmes au début et à la fin du film .
L’évolution-transformation du personnage premingérien existe poussé par une énergie motrice, un principe matérialiste fort qui existe en amont au sein de la conception et de l’écriture du film, par sa mise en scène active : prenez l’autonomisation de Jane Fonda (remarquable) parvenant à quitter son salaud de mari (Michael Caine tout aussi remarquable) dans Hurry sundown, ou le devenir très positif de L’homme au bras d’or, celui tragique de Carmen Jones ou de Porgy et Bess …
Dans Exodus , le personnage d’ Eva Marie Saint , étranger au sionisme, en devient une actrice convaincue. Le film transcende la conviction idéologique sioniste du scénario de Dalton Trumbo et de Preminger, parce que la mise en scène elle-même contient toujours dans les films de Preminger un principe actif catalyseur des personnages qui les transforme en sujets de leur propre histoire (au sens hégélien). Le film le plus emblématique de ce principe actif catalyseur qui fait la synthèse parfaite entre récit personnages, action, et mise en scène et est Ambre : le personnage dévoré par l’ambition entre en constant conflit avec ses sentiments et fait l’amère expérience au fil des années, d’un monde plus prédateur et cynique qu’elle se croyait , elle-même, être.
Là autre contradiction entre cette tendance générale au développement lent du récit dans les films de Preminger, alors que dans Daisy Kenyon on a le sentiment, d’une avancée de récit et de résolution très rapides. Il faut comprendre aussi combien l’espace du film est lié au format : Daisy Kenyon date d’avant le cinémascope espace format temps dont Preminger deviendra sans conteste un des plus grands maîtres.
Le Preminger achevé, mature, et grand maitre incontestable est celui du Cinémascope. Ses films en scope sont en réalité conçus d’une autre manière et c’est là qu ‘on voit dans son cinéma s’établir le principe de la continuité, et même dans les films de plans plus courts comme dans sa période des films en noir et blanc, le montage par son liant entre les plans tend déjà à la continuité.
Dans ses films ultérieurs en couleur on voit l’exclusion des coupures et la présence d’un monde physique saisi en bloc ,mais toujours ample et en expansion, un monde saisi dans le mouvement de ce qu’il va devenir, d’où vient cette lenteur de développement du récit qui s’impose comme nécessité organique du destin des personnages.
Ce qui est génial dans la mise en scène de Preminger, et qui en fait un très grand cinéaste c’est que sa conception d’un film maitrise tous les éléments. Et de ce point de vue il est, comme Hitchcock, un démiurge.
Je vous renvoie aussi à l’écoute de mes archives sonores sur Preminger : http://www.lauralaufer.com/spip/spip.php?article109
par Laura Laufer,
L’art du cinéma a pu donner des chefs d’œuvre quoiqu’on puisse penser de leur idéologie. Tel est le cas d’Exodus d’Otto Preminger, inspiré du roman éponyme de Leon Uris, fiction fondée sur les événements liés à la création de l’ État d’Israël. Ce film sioniste militant compose une fresque où l’art du cinéma classique trouve un de ses aboutissements, Preminger étant maître dans l’art de conduire un récit limpide dont l’émotion va crescendo et dans celui de créer des images magnifiques. L’artiste est un des rares cinéastes qui ait su maîtriser de manière superbe et naturelle le format de la Superpanavision 70 mm, aussi regarder Exodus sur un écran de télévision trahira toujours la superbe photographie de Sam Leavitt et l’ampleur du film.
Par le feu -
C’est au style remarquable de Preminger que l’on doit l’apparence réaliste, objective et authentique du récit, mais il ne s’agit bien que d’apparence car les personnages, la chronologie des faits et leur présentation y sont parfaitement fictifs.
Pour l’écriture du scénario d’Exodus, Preminger engage le talentueux scénariste - dialoguiste, le communiste Dalton Trumbo qui, victimes du maccarthysm, figure alors sur la liste noire des dix d’Hollywood. Parmi les intellectuels communistes américains, les Juifs sont majoritaires et pour la plupart convaincus par le sionisme, tout comme Trumbo qui lui, justement, n’est pas juif.
Après 11 mois de prison et l’exil au Mexique, Trumbo écrit encore sous prête – nom lorsque Preminger fait appel à lui. Il rédige le scénario en étroite collaboration avec Preminger lequel, louant son travail, le crédite de son vrai nom au générique. Preminger signe ainsi, peu avant la production de Spartacus par Kirk Douglas, la fin de l’ostracisme pour Dalton Trumbo ouvrant la voie du retour en pleine lumière de ceux qui figurent sur la liste noire.
Avec Exodus nous entrons dans une tragédie où s’entremêlent les émotions les plus intimes des personnages, les enjeux politiques et la grande histoire. La force dialectique du film, par les ressorts parfaits de l’évolution du récit, nous conduit pas à pas dans le parcours accompli par ses personnages dont l’action doit résoudre des conflits nés d’événements complexes.
La pleine lumière des extérieurs domine la première partie du film, (Chypre, Haïfa, Saint-Jean d’Acre, Jérusalem) et dans la seconde partie, les séquences nocturnes intensifient la dramaturgie (la création de l’État d’Israël proclamée dans des lueurs de feux, la pendaison de Taha, le saccage de sa maison, la fuite des enfants de Gan Dafna). Sommet tragique : l’assassinat au cœur de la nuit, par les Arabes, après son premier baiser, de la jeune Karen fille de déportés, appelée l’enfant de lumière, personnage radieux dont la blondeur de soleil illuminait jusqu’ici le film.
Exodus possède un moteur central qui veut faire adhérer le spectateur à la cause sioniste : tout y converge pour justifier la vision alors terroriste, de la création et de la défense de l’État d’Israël. Ainsi de l’évolution du personnage de l’Américaine Kitty au sort de Dafna(1) la martyre, mutilée atrocement puis assassinée par les Arabes : au début du film, Kitty est extérieure au sort des Juifs , mais à la fin, épousant le combat de ses amis, elle prend les armes au sein de la Haganah, qui, créée avant-guerre, constitue le cœur de la future armée d’Israël. Dafna, dont la fière statue en arme domine le camp de Gan Dafna, inspire le nom du lieu et lui sert d’emblème.
Preminger choisit une mise en scène dont la précision tient du mouvement d’horlogerie. Ainsi, des séquences de l’attentat de l’hôtel King David ou de celle de l’attaque de la prison d’Acre. L’intensité dramatique atteint une violence insupportable lorsque Dov Landau, superbement joué par Sal Mineo, avant de jurer serment à l’Irgoun avoue que, durant sa déportation, les nazis l’ont affecté aux tâches de Sonderkommando, et qu’il a été utilisé sexuellement comme femme. C’est d’ailleurs une des premieres fois où l’on évoque au cinéma une telle pratique qui a effectivement existé mais souvent tue. quelques historiens ont travaillé sur ce sujet et les bordels des camps.
Par sa vision synthétique, le film va du plus intime au plus universel et saisit la dynamique des émotions et de l’action, au plus près des visages en cadrages serrés ou inscrit l’action des personnages dans les paysages par d’amples mouvements de caméra : ainsi de la superbe scène du baiser entre Kitty et Ari.
Par le sang
Exodus a été tourné avec le partenariat des maires des villes où se déroule l’action et le concours de milliers de figurants. Dans son autobiographie, Preminger confie avoir rencontré Ben Gourion, Golda Meir et Menahem Begin après que ceux-ci aient vu le film et qu’ils le critiquèrent . Les premiers lui reprochant d’avoir donné, au détriment de la Haganah, un rôle trop positif aux terroristes de l’Irgoun dans les actions menées par celle-ci pour hâter la fin du mandat britannique vers la création de l’État d’Israël ; le troisième lui reprochant…l’inverse et Preminger revendiquant d’avoir tendu à l’objectivité.
En vérité, ce n’est pas à Chypre qu’eut lieu l’affaire de l’Exodus. A l’époque, plusieurs centaines de milliers de survivants de la Shoah croupissent dans leurs anciens camps de déportés en Allemagne : les États-Unis refusent de leur accorder des visas, la Grande-Bretagne leur interdit d’immigrer en Palestine et ils ne peuvent rentrer dans leurs foyers en Europe de l’Est – en Pologne, par exemple, des tentatives de retour provoquent des pogroms, tel celui de Kielce, en 1946. C’est alors que la Haganah affrète le cargo President Warfield qui, dans le port de Sète, embarque 4 500 passagers le 11 juillet 1947. Rebaptisé Exodus et hissant un pavillon à étoile de David, il met le cap sur la Palestine. La Royal Navy l’appréhende, tuant trois des passagers. Plutôt que d’interner les autres à Chypre, comme elle en a coutume pour les immigrants illégaux, elle les renvoie sur trois navires vers des camps en Allemagne, dont le IIIe Reich venait de mettre en œuvre la « solution finale ». Lors de l’escale à Port-de-Bouc, 75 de ces « boat people » acceptent le droit d’asile en France. Parmi ceux restés à bord, puis débarqués de force à Hambourg, on comptera 27 blessés, dont 3 Britanniques - 50 passagers seront arrêtés.
Preminger choisit l’ellipse sur ces faits pour développer au long du film cinq idées-force du mouvement sioniste : 1) l’implantation en Palestine représente la seule solution au problème des « personnes déplacées » ; 2) Il faut une organisation politico-militaire (la Haganah) capable de mener des opérations spectaculaires telle celle de l’Exodus pour en convaincre l’opinion mondiale ; 3) la lutte contre le mandat britannique nécessite le recours au terrorisme de l’Irgoun (attentat de l’hôtel King David) ; 4) pour que naisse l’État hébreu, les frères ennemis, l’Irgoun et la Haganah, doivent s’unir ; 5) les Arabes, manipulés par les nazis, menacent militairement le futur État d’Israël, qui doit se défendre et s’armer pour imposer la paix entre Arabes et Juifs.
Le film détourne la chronologie des faits et donne à l’Irgoun un rôle central dans la création du futur État hébreu. En effet, ce n’est pas en 1947, mais en 1946, un an avant l’affaire de l’Exodus, que l’Irgoun organise, à l’initiative de Menahem Begin, l’attentat contre l’hôtel King David, siège du Secrétariat et du Commandement militaire britanniques, tuant 91 personnes et en blessant 45.
Le film montre un nazi manipulant l’action des Arabes et des Palestiniens : c’est sa séquence la plus répugnante. Extrapolant à partir de la collaboration du Grand Mufti de Jérusalem, Amin Al-Husseini, et de ses Légions SS musulmanes (en fait bosniaques et croates) avec Hitler, le film présente les Arabes – à l’exception de Tahar, l’ami d’enfance de Ari – comme les seuls agresseurs, vils serviteurs des nazis hier et agissant encore pour eux en 1948. C’est oublier les « 9 000 Palestiniens dans les rangs de l’armée britannique, les centaines de milliers de Maghrébins dans les troupes de la France libre, sans parler de centaines de déportés arabes dans les camps nazis »(2).
L’idée selon laquelle « les ennemis de mon ennemi sont mes amis » n’est pourtant pas propre au Grand mufti : le groupe Stern (dit aussi Lehi), dont le futur Premier ministre Itzhak Shamir était un des dirigeants, n’avait-il pas proposé une « alliance » à l’Allemagne nazie contre les Britanniques ?
La présentation des événements proprement dits n’est pas moins fausse. Voici vingt-cinq ans que, sur la base des archives ouvertes à partir de 1978, les « nouveaux historiens (3 ) » israéliens ont éclairé les conditions de la naissance d’Israël et de la disparition de la Palestine.
Contrairement à l’impression donnée par le film, le rapport des forces militaires est devenu de plus en plus favorable aux troupes juives, plus nombreuses et massivement armées, à partir de mars 1948, par l’Union soviétique via la Tchécoslovaquie, où les communistes ont pris le pouvoir à Prague un mois plus tôt.
De même, si les Arabes ont effectivement refusé le partage décidé par l’ONU le 29 novembre 1947, le mouvement sioniste comptait sur le conflit à venir pour conquérir un État juif plus grand et plus « homogène » que prévu. De fait, l’État d’Israël sort de la guerre de 1948-1949 avec un territoire agrandi d’un tiers et vidé de 800 000 à 900 000 de ses habitants arabes, dont il récupérera les terres et empêchera le retour. De nombreux massacres ont jalonné cette entreprise d’expulsion, souvent perpétrés par l’Irgoun et le Lehi, mais aussi par la Haganah. L’État de Palestine, lui, n’a pas vu le jour : Israël, la Jordanie et l’Égypte s’en sont réparti les dépouilles.
Rares sont les historiens à contester encore ces faits scientifiquement établis. Seul débat encore non tranché : le caractère planifié, ou non, de cet exode forcé. Si Benny Morris pense qu’il « est né de la guerre, et non d’une intention, juive ou arabe », Ilan Pappé décrit, dans son dernier livre, un « nettoyage ethnique », planifié par David Ben Gourion (4).
En 1960, Otto Preminger et Dalton Trumbo, l’auteur de Johnny s’en va t’en guerre, ignorent, certes, ce que les archives de l’État d’Israël ont révélé entre-temps. Mais il suffit, à l’époque, de lire les historiens palestiniens et arabes pour connaître l’essentiel des faits, confirmés depuis par leurs confrères israéliens ( 5).
Exodus par la beauté de ses paysages, par le magnétisme de ses acteurs, par l’incandescence de sa fiction éblouit, fascine et ne peut être vu sans émotion et sans larmes, mais si l’oraison funèbre de sa dernière séquence semble appeler à la paix, la flamme du magnifique générique créé par Saul Bass ne brûle que pour faire place au fusil.
Ce film s’il est, oui, un chef d’œuvre, sur l’Histoire véritable advenue en terre de Palestine, ment .-
Laura LAUFER
Exodus d’Otto Preminger avec Paul Newman, Eva Marie-Saint, Lee J Cobb, Sal Mineo, Jill Hayworth.
Éd. Opening. 2 DVD Sortie : 18/01/2012. Bonus : Otto Preminger, 30mn ; Exodus 1947, 58mn.
(1) Dafna est une féminisation de Joseph Trumpeldor, tué en Galilée en défendant Tel Hai et icône du Betar.
(2 ) Voir Alain Gresh, De quoi la Palestine est-elle le nom, Les Liens qui Libèrent, Floch, 2010.
(3) Voir Dominique Vidal, Comment Israël expulsa les Palestiniens 1947-1949, Éditions de l’Atelier, Ivry-sur-Seine, 2008 et Alain Gresh, De quoi la Palestine est-elle le nom, Les Liens qui Libèrent, Paris, 2010.
(4 ) Voir Ilan Pappé, Le Nettoyage ethnique de la Palestine, Fayard, Paris, 2008 et Benny Morris, The birth of the Palestinian refugee problem revisited, Cambridge University Press, Cambridge, 2004.
(5) Voir Walid Khalidi, « Plan Dalet : Master Plan for the Conquest of Palestine », Middle East Forum, novembre 1961, republié avec un nouveau commentaire par le Journal of Palestine Studies, vol. XVIII, n° 69, 1988.