Laura Laufer est l'auteur du livre Jacques Tati ou le temps des loisirs, publié aux Editions de l'If.

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Otto Preminger

Entretiens avec Gérard Legrand, Olivier Eyquem, Jean-Claude Biette.




La Cinémathèque française rend hommage à Otto Preminger du
30 août au 8 octobre 2012.





OTTO PREMINGER

La Cinémathèque française rend hommage à Otto Preminger du
30 août au 8 octobre 2012
.


Otto Preminger - Présentation de la... par lacinematheque

http://www.cinematheque.fr/fr/dans-salles/hommages-retrospectives/fiche-cycle/otto-preminger,475.html

Mise à jour : je vous signale le livre publié par Capricci http://www.capricci.fr/otto-preminger-73.html

Vous retrouverez également Otto Preminger AU DESPERADO
23 rue des Écoles (5e) 01 43 25 72 07
du 5 au 25 septembre 2012
Mer 5 Laura, Mer12 Tempête à Washington, Mer19 Un si doux visage
Jeu 6 Carmen Jones, Jeu 13 Bonjour tristesse, Jeu 20Tempête à Washington, Ven 7 Crime passionnel, Ven 14 The Human Factor, Ven 21 L’homme au bras d’or, Sam 8 Un si doux visage, Sam15 L’homme au bras d’or, Sam22Mark Dixon détective,
Dim 9 Whirlpool H1 Dim16 Le Cardinal H3 Dim 23 Laura H1
Lun10 Ambre H3 Lun 17Crime passionnel H1 Lun24 Carmen Jones H1
Mar11 Sainte Jeanne H2 Mar18La lune était bleue, Mar 25 The Human Factor. Consulter les horaires ;

Vous pouvez également consulter sur ce même site l’article que j’ai écrit à propos du film Exodus : http://www.lauralaufer.com/spip/spip.php?article110

A lire :
parution aux Editions CAPRICCI
OTTO PREMINGER (Hors collection)
http://www.capricci.fr/editions.php?id_edition=517&type=1
"De Laura (1944) à Rivière sans retour (1955) puis à Exodus (1960), du Cardinal (1963) à The Human Factor (1979), magnifique dernier film, Otto Preminger n’a cessé d’évoluer. Le Preminger que défendirent Jacques Rivette, Jean-Louis Noames ou Serge Daney au présent, dans les années 1950 et les années 1960, n’est donc pas le même que celui que relisent aujourd’hui, année après année, période après période, Olivier Eyquem, Chris Fujiwara, Christoph Huber, Pierre Léon, Miguel Marias et Mathieu Macheret.
Cet ouvrage ne rend pas seulement hommage à l’une des oœuvres capitales du cinéma hollywoodien. Il célèbre aussi sa plasticité, son évolution, c’est-à-dire son actualité
".

Je vous propose donc ce mois- ci des entretiens que j’ai réalisés sur l’œuvre de Preminger avec Gérard Legrand, Jean-Claude Biette et Olivier Eyquem dans une salle du premier étage de la Cinémathèque Française du Palais de Chaillot, à l’ époque mise à ma disposition.

Jacques Lourcelles, ancien macmahonien et auteur d’un des premiers ouvrages de référence consacré à Preminger (Otto Preminger, Collection Cinéma d’aujourd’hui n° 34.Ed Seghers) m’avait demandé de pouvoir assister à cet entretien mais pour des raisons personnelles n’avait pas souhaité s’y exprimer.

En tout cas, une chose me frappe en réécoutant ces entretiens : comment ai -je pu voir dans les films de Preminger des récits marqués par la rapidité de progression ou de résolution. En revoyant ses films, je suis frappée par leur développement au rythme lent, rythme non pas artificiel, mais de nécessité interne laquelle caractérise le mouvement de la plupart de ses films où l’aventure des personnages progresse de l’ extériorité vers une intériorité profonde et qui nous implique.

Lors de l’enregistrement de ces entretiens, Olivier Eyquem, que je remercie de nouveau ici, m’avait apporté une cassette audio d’une rencontre publique avec Otto Preminger qu’il avait enregistrée.

J’y ai choisi un extrait où Preminger nous parler de Dalton Trumbo, un des dix d’Hollywood, black listé lors de la chasse aux sorcières et auquel le cinéaste fit appel pour écrire le scénario d’Exodus. Ce geste permit à Trumbo, contraint depuis le maccartysme de travailler sous prête-nom de pouvoir retravailler en plein jour et ouvrit la voie à la fin du bannissement des victimes de la chasse aux sorcières à Hollywood.

Otto Preminger,

avec Gérard Legrand, Olivier Eyquem
Cet entretien a été réalisé dans une salle du premier étage de la Cinémathèque Française du Palais de Chaillot, mise à ma disposition.
Jacques Lourcelles, ancien macmahonien et auteur d’un des premiers ouvrages de référence consacré à Preminger (Otto Preminger, Collection Cinéma d’aujourd’hui n° 34.Ed Seghers) m’avait demandé de pouvoir assister à cet entretien mais pour des raisons personnelles n’avait pas souhaité s’y exprimer.

A PROPOS DE ...

- Gérard LEGRAND-
Gérard Legrand ( 1927 - 1999) était un poète surréaliste, essayiste et critique de cinéma français. Membre du groupe surréaliste dès 1948, il participe activement aux manifestations du surréalisme jusqu’à sa dissolution en 1969. En 1957, il écrit et signe L’Art magique avec André Breton, puis dirige la revue Bief de 1958 à 1960. Auteur d’ouvrages sur de grands artistes Gauguin (1966) et Giorgio de Chirico (1975), il écrit deux livres sur l’histoire du groupe surréaliste : André Breton en son temps (1974) et Dossier André Breton (1977).
Poète, Gérard Legrand écrit un premier recueil en 1953 aux Éditions surréalistes, Des pierres de mouvance, puis Le Retour du printemps (1974), L’Âge de Varech (1994) et Lung’ Arno (1999).
Gérard Legrand au cours des années 1960, avait soutenu les luttes de décolonisation, était un des signataires du Manifeste des 121.
Cinéphile, il collabore à Positif et publie, Cinémanie(1979).
Parce qu’il aimait particulièrement le cinéma d’Otto Preminger, la Cinémathèque Française lui demande d’écrire un texte de présentation de l’œuvre du cinéaste pour une intégrale de ses films.

- Olivier EYQUEM a écrit de nombreux textes sur le cinéma et assisté au tournage de Rosebud avant dernier film d’ Otto Preminger, cinéaste qu’il a connu.
Olivier Eyquem poursuit aujourd’hui encore son activité de critique, notamment sur son blog, hébergé par Le Monde, et consacré principalement au cinéma hollywoodien
http://waldolydecker.blog.lemonde.fr/

Otto Preminger,

avec Jean Claude Biette.

Jean- Claude BIETTE
- J’ai connu Jean-Claude Biette (1942-2003) lors de la sortie de son livre. Poétique des auteurs et je l’avais invité en 1988 à venir m’en parler dans une émission de radio. Depuis lors, je le retrouvais plusieurs fois par an, complice, pour voir des films ou des auteurs que nous aimions tous deux et dont nous discutions dans des bistrots du quartier de Belleville ou du onzième arrondissement, non loin de son domicile.
C’est Jean-Claude qui m’a demandé quelques contributions à la revue Trafic. Sa disparition a été pour moi un véritable choc.

A lire : Otto Preminger par Gérard Legrand. - Paris : Cinémathèque Française ; Crisnée : Yellow Now, 1993 . Otto Preminger [Biographie] / Propos d’Otto Preminger, notes de tournage, extraits d’un scénario, panorama critique ; prés. par Jacques Lourcelles. - Paris : Seghers, 1965.