Mardi 20 novembre à 20h 30 en présence de Guy-Pierre Couleau metteur en scène de Maître Puntila et son valet Matti de Brecht, je présente au cinéma Rex de Châtenay -Malabry Les lumières de la ville de Charles Chaplin.
Nous parlerons du lien qui existe entre ce film de Chaplin et la pièce de Brecht, mais aussi de ce qui appartient en propre à chacune de ces deux œuvres.
La soirée est organisée en partenariat avec le théâtre La piscine Firmin Gémier de Châtenay-Malabry où la représentation de la pièce de Brecht continue jusqu’au 25 novembre.
Mémoire de cinéma
Achetez un billet et venez à deux pour toutes les séances de ce cycle que je programme dans ce cinéma. Chaque séance est suivie d’un débat. www.cac-le-rex.fr Le Rex 364, avenue de la Division Leclerc 92 290 Châtenay Malabry 01.40.83.19.81
À tous ceux qui s’intéressent au cinéma de Charle Chaplin, je recommande de visionner (on le trouve sur sur internet) le film de Kevin Brownlow, Unknown Chaplin où on voit Chaplin au travail. On peut d’ailleurs y entendre Virginia Cherril témoigner de sa relation de travail avec Chaplin.
Le tournage des Lumières de la ville prit presque trois ans entre l’année 1928 et la fin de 1930 ! Le tournage fut cauchemardesque, mais par la suite Chaplin avouera que de toute son oeuvre ce film était son préféré.
Dans l’extrait montré du film de Brownlow, on voit Chaplin diriger une séquence dont il recommença la prise 432 fois avant d’obtenir un résultat qu’il jugeait satisfaisant !
Les lumières de la ville de Charles Chaplin avec Charles Chaplin, Virginia Cherrill Harry Myers. Film muet avec musique. U.S.A. 1931. 87’.
Charlot vagabond est pris pour un homme riche par une jeune marchande de fleurs aveugle. Le vagabond sauve du suicide un millionnaire alcoolique. Quand celui-ci boit, il fait du vagabond son ami, alors que sobre, il le rejette. Le vagabond cherche l’argent nécessaire à l’opération qui rendra la vue à la jeune fille.
Le récit très simple et limpide de ce film s’articule autour de quatre personnages : le vagabond, la jeune aveugle, le millionnaire tantôt ivre, tantôt sobre, et la ville. L’épure stylistique des Lumières de la ville constitue un des aboutissements de l’art du cinéma muet et du classicisme. Le film alterne une tonalité, proche de celle des mélodrames de Borzage, maître du genre, et quelques séquences de franc burlesque, parfaites par leur tempo ou leur précision chorégraphique (le match de boxe, le sifflet avalé … ). Alors que le cinéma est déjà parlant, Chaplin décide de n’utiliser que quelques éléments sonores (éclats de trompette bouchée, sifflet…) et de composer lui même la musique du film.
– L.L
Maître Puntila et son valet Matti
Théâtre La Piscine - Châtenay-Malabry de théâtre
De Bertold Brecht, m. en sc. de Guy-Pierre Couleau. Avec Pierre Alain Chapuis, Luc Antoine Diquero, Sébastien Desjours, India Hair, François Kergourlay, Nolwenn Korbell, Pauline Ribat, Rainer Sievert, Fanny Sintes, Serge Tranvouez, Clémentine Verdier.
Maître Puntila est un propriétaire foncier dont l’alcoolisme transforme singulièrement la personnalité. Témoin privilégié de ces métamorphoses, son valet Matti lassé par les changements d’humeur violents de son maître décide de s’émanciper.
Prochaine séance de Mémoire de cinéma
Les femmes de la nuit de Kenji Mizoguchi avec Tanaka Kinuyo, Sanae Takasugi, Kumeko Urabe. Japon. 1948. 105 ‘.