Laura Laufer est l'auteur du livre Jacques Tati ou le temps des loisirs, publié aux Editions de l'If.

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Mémoire de cinéma : La mort aux trousses d’A.Hitchcock -20h30, 12 novembre au Rex (Châtenay- Malabry)









Mémoire de cinéma, programmation et animation Laura Laufer.

Je présenterai La mort aux trousses (North by northwest)
d’Alfred Hitchcock - États-Unis - 2h06 - 1959 – VOST
Avec Cary Grant, Eva-Marie Saint, James Mason
Présenté en partenariat avec le théâtre Firmin Gémier La Piscine
autour de la pièce GEORGE KAPLAN en présence du metteur en scène

Mardi 12 novembre à 20h30
Une place achetée = la deuxième est offerte !
Cinéma Rex 364, Avenue de la Division Leclerc, 92290 Châtenay-Malabry. Tél :01 40 83 19 73. http://www.cac-le-rex.fr/index.php/a-l-affiche/du-6-au-12-novembre-2013/72-la-mort-aux-trousses

Pour tout le cycle Mémoire de cinéma, achetez 1 place, venez à 2 !

Avec Alfred Hitchcock visitez quelques monuments, BON VOYAGE !

Le British museum dans Chantage (Blackmail, 1929), la Statue de la Liberté dans Cinquième colonne (Saboteur, 1942), le Mont Rushmore dans La mort aux trousses,

La mort aux trousses (North by northwest)
Roger Thornhill, flegmatique publicitaire new-yorkais, est enlevé par deux hommes qui tentent de le tuer. Il réussit à sauver sa vie puis se rend au siège des Nations unies, poursuivant un certain Townsend qu’il prend pour l’un de ses ravisseurs. Ce dernier est assassiné et les circonstances accusent Thornhill, qui doit désormais déjouer à la fois la police et les espions lancés à ses trousses. Sautant dans un train pour Chicago, il tombe sous le charme d’une blonde voyageuse, Eve Kendall...
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Hitchcock définissait ainsi le MacGuffin : « C’est l’élément moteur qui apparaît dans n’importe quel scénario. Dans les histoires de voleurs c’est presque toujours le collier, et dans les histoires d’espionnage, c’est fatalement le document ».

Les secrets d’État, l’ O. de Roger O. Thornhill dont les initiales ROT signifient pourrir, l’agent secret Georges Kaplan qui n’existe pas sont des Mac Guffins. Que Thornhill homme ordinaire, publicitaire de métier, soit pris, pour Georges Kaplan, voilà une situation kafkaïenne qui le jette dans un jeu dangereux. Au péril de sa vie, il traverse les USA du Nord à l’Ouest, rencontrant au cours du voyage Eve, la femme qui partagera l’épreuve.

Le romanesque hitchcockien est là : l’innocent considéré comme coupable doit se justifier de ne pas l’être et se retrouve pris au piège, seul contre tous. À la fin de l’aventure, il sortira transformé : libéré de l’emprise maternelle et de sa vie insatisfaisante de célibataire divorcé, il pourra prendre en mains son destin et aimer. Le suspens haletant tient dans comment Thornhill sauvera sa peau. Ce comment s’exprime par l’inventivité d’une mise en scène virtuose due à un grand créateur de formes.

De nombreuses scènes serviront de modèles aux futurs thrillers et films d’espionnage tels que les OSS 117, les James Bond, les films avec Harrisson Ford, Trois jours du Condor de S. Pollack, Le piège de John Huston...