La belle aux yeux d’améthyste nous a quittés : tristesse aujourd’hui avec la disparition d’Elisabeth Taylor.

Quelques très beaux souvenirs de films et une très grande comédienne, magnétique par sa présence physique, sa sensualité électrique ou féline. Son jeu possédait un registre qui pouvait aller de l’extrême douceur à la grande violence, incarner des personnages vulnérables ou forts, démunis ou puissants.

Une carrière riche où on la retrouve travaillant parfois deux, voire, trois fois avec les metteurs en scène qui lui donneront ses meilleurs films : Vincente Minnelli, Georges Stevens, Richard Brooks et Joseph L. Mankiewicz.

Toute jeune, Elisabeth Taylor, alors âgée de dix ans tournait dans la série des Lassie. On la retrouve plus tard dans Le père de la mariée et Allons donc Papa, deux films de Minnelli qui valent notamment par la justesse du jeu de ses acteurs : Spencer Tracy, Joan Bennet et Elisabeth Taylor.

Citons pour ses meilleurs films La chatte sur un toit brûlant, superbe film de Richard Brooks, deux chefs d’oeuvre de Mankiewicz Soudain l’été dernier et Cléopatre, enfin Elisabeth Taylor retrouvait Minnelli pour le beau personnage qu’elle joue dans Le Chevalier des sables, film qui déchaîna à sa sortie les foudres des Cahiers du cinéma.

Pour rendre hommage à la comédienne, j’ai choisi un extrait du film de Georges Stevens, Une place au soleil d’après le roman Une tragédie américaine de T. Dreiser. De ce film, Godard dira, à juste titre, dans son/ses Histoire(s) du cinéma que Stevens n’a peut-être pu le réaliser que parce qu’il avait filmé les camps de la mort.

L’ Action Christine rendra hommage à Elisabeh Taylor en programmant

REFLETS DANS UN OEIL D’OR, de John Huston (Reflections in a Golden Eye)
Durée : 1h50 - Année de production : 1967
 Samedi 2 avril à 16h, 18h, 20h, 22h.

LE CHEVALIERS DES SABLES, de Vincente Minnelli (The Sandpiper)
Durée : 1h57 - Année de production : 1965
 Dimanche 3 avril à 16h, 18h30, 21h.

C’est au moment même où La Filmothèque du quartier latin rend hommage au dramaturge Tennesse Williams et réédite La chatte sur un toît brûlant que l’actrice disparaît. On pourra à cette occasion rencontrer Patrick Brion (auteur de livres sur Elisabeth Taylor et sur Richard Brooks) à la séance du mardi à 20h15 pour un débat.

LA CHATTE SUR UN TOIT BRULANT (Cat on a hot tin roof), Comédie dramatique (1h48min) de Richard Brooks sera suivie
Lundi 20h15 de la lecture d’extraits d’oeuvres de Tennessee Williams par des comédiens.
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Mercredi jeudi vendredi samedi dimanche 13h50, 15h55, 18h, 20h, 22h film 10 mn après ;

Il y a peu disparaissait aussi Jane Russel qu’on a pu voir pour ses meilleurs rôles dans la tempêtueuse Ardente gitane de Nicholas Ray, le chef d’oeuvre Les hommes préfèrent les blondesde Howard Hawks et dans deux superbes films de Raoul Walsh Les implacables et ce Bungalow pour femmes (The revolt of Mamie Stover), un de mes films de chevet.

Incontestablement Mamie Stover est le plus beau personnage que Jane Russell a incarné.
 

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Un peu peur que ce site ne se transforme en une longue suite de rubriques nécrologiques. Autre coup de chapeau, avec retard -je n’avais pas eu le temps d’écrire- : Annie Girardot, excellente comédienne, même s’il est difficile, pour moi, de trouver dans sa carrière le cinéma que j’aime vraiment, à l’exception des films qu’ elle a tournés en Italie, notamment avec Marco Ferreri et Visconti . Finalement , j’opte pour Dillinger est mort de Ferreri  :